« Nous prodiguons les soins médicaux dont les patients ont besoin en situation de crise »

Dylan Telecommunicators Week EHS
Dylan Sutherland, Centre de communications médicales d’EHS

C’est parce qu’il a toujours aimé comprendre le fonctionnement des choses dans leur ensemble que Dylan Sutherland a décidé de devenir opérateur en télécommunications médicales.

Dylan, qui est travailleur paramédical depuis près d’un an et demi, a travaillé durant les cinq derniers mois au Centre de communications médicales d’EHS.

« J’ai toujours su que je voulais travailler ici, admet-il. J’avais visité l’endroit pendant mes études paramédicales pour une espèce de stage d’un jour et mon enseignant en parlait constamment. C’était fascinant de découvrir ce côté du métier. »

En tant qu’opérateurs en télécommunications, Dylan et ses collègues font bien plus que de simplement répondre aux appels d’urgence médicale du 911 : les soins commencent dès qu’ils décrochent le téléphone.

Ils donnent des directives pour effectuer les manœuvres de RCR ou utiliser un défibrillateur externe automatisé, mais aussi pour faire usage de l’outil de diagnostic d’un AVC et administrer de la naloxone.

« Nous expliquons également comment arrêter un saignement ou dégager les voies respiratoires d’un patient, explique-t-il. Nous prodiguons les soins médicaux dont les patients ont besoin en situation de crise. »

Il a vite découvert qu’il possédait une bonne partie des aptitudes nécessaires pour réussir dans ce métier et, depuis, il apprend tous les jours de nouvelles choses.

« Il faut évidemment savoir réagir très vite aux situations qui évoluent rapidement, mais il faut également savoir parler aux gens pour comprendre ce qui se passe et être en mesure de s’adapter aux circonstances au fur et à mesure. C’est vraiment la clé du succès.. »

Pour lui, l’un des aspects les plus difficiles de son travail est de ne pas savoir comment s’en sortira le patient.

« Ce serait bien de connaître le dénouement pour savoir si ce que nous avons fait avant l’arrivée des travailleurs paramédicaux a servi », déplore-t-il.

Toutefois, c’est parfois le cas et, pour Dylan Sutherland, c’est une des facettes les plus gratifiantes de son travail.

« Si quelqu’un fait une crise cardiaque, un AVC ou est en arrêt cardiaque, et que quelques semaines après, on apprend que cette personne est retournée à la maison, c’est tellement satisfaisant de connaître la conclusion des soins que nous avons offerts, confie Dylan. Nous savons alors que nous avons été la première étape de son retour à la santé. »

Même si son emploi est parfois éprouvant, Dylan Sutherland aime s’adonner aux activités physiques dans ses temps libres pour favoriser sa bonne santé mentale. Il est un passionné de golf, de ski, de randonnée pédestre et d’entraînement en salle de sport.

En plus d’aider leurs patients, Dylan et ses collègues veillent constamment à la sécurité des travailleurs paramédicaux, une responsabilité qui a pris tout son sens durant la pandémie de COVID-19.

Voilà pourquoi il est important que les appelants soient complètement honnêtes lorsqu’ils décrivent leur situation.

« Faites juste nous dire exactement ce qui s’est passé, dites la vérité, demande Dylan. Nous envoyons les travailleurs paramédicaux au front, nous devons faire notre possible pour assurer leur sécurité pour qu’ils puissent revoir leur famille. »


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