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Une vie bien remplie qui boucle la boucle

En traversant le centre de loisirs animé, Michelle Mouratidis guide son frère, Mike, vers la clinique de vaccination éphémère. Au beau milieu de discussions cliniques, ses yeux se posent sur les travailleuses et travailleurs paramédicaux qui administrent des vaccins contre la COVID-19, entourés d’autres membres du personnel médical. Elle-même ancienne travailleuse paramédicale, elle est intriguée par les insignes de Services de santé Medavie qui décorent leurs uniformes. Elle les observe immuniser les résidents et résidentes contre le virus et décide de se renseigner sur leur champ de pratique. Ce sera la première étape vers sa carrière à Medavie.

Michelle fut impressionnée par ce qu’elle apprit en ligne, notamment que Services de santé Medavie a joué un rôle essentiel en première ligne de la pandémie partout au pays, qu’il s’agisse de gérer les efforts de vaccination contre la COVID-19, d’opérer des centres de dépistage aux frontières provinciales ou même de vacciner les athlètes olympiques du Canada à l’approche des Jeux de Tokyo. Inspirée par les retombées communautaires et sociales de l’organisation, elle décide de postuler un poste de gestionnaire de projet au sein du Service de gestion des projets de Medavie. Elle fut embauchée et ne regarda jamais en arrière.

« J’adore travailler à Medavie. C’est pour moi le meilleur des deux mondes; je peux combiner ma passion pour les services de santé et pour la technologie. Je suis ravie de l’approche novatrice de l’entreprise à l’égard de ces deux domaines et de sa culture de compassion en tant qu’organisation à but non lucratif. C’est l’endroit idéal pour terminer ma carrière. »

Pour elle, le rôle d’un service de gestion des projets consiste à faire le pont entre le plan d’un projet et le succès de son exécution, en veillant au respect des échéances, du budget et des normes de qualité. Avec son équipe, elle gère des projets pour des partenaires des secteurs privé et public, comme Anciens Combattants Canada, dont l’objectif est de faciliter l’accès à l’assurance soins de santé afin que les Canadiens et Canadiennes puissent se consacrer à l’amélioration de leur bien-être physique et mental.

Elle s’appuie sur une vaste expérience de 18 années en gestion de projets et possède un large éventail de connaissances dans les services d’urgence et de soins paramédicaux, la répartition des ambulances et les communications médicales, de même que la santé publique. Elle a également travaillé pendant 22 ans dans le domaine des technologies de l’information à Hewlett‑Packard, ce qui l’aide dans son travail à Medavie, notamment en ce qui a trait aux projets d’automatisation robotisée des processus.

Michelle mène une carrière et une vie pleinement remplies. En dehors de son travail, elle est membre active de la garde d’honneur des services paramédicaux régionaux de Peel. De plus, elle et son fils Niko font du bénévolat à titre de premiers répondants dans le cadre du programme « Neighbours Helping Neighbours » (des voisins qui s’entraident). Ce programme consiste à dépêcher des bénévoles qualifiés en mesure de fournir aux résidentes et résidents des soins nécessaires à la survie avant l’arrivée des services d’incendie et d’ambulance, lorsque chaque seconde compte. 

Niko, qui étudie actuellement au Fire and Emergency Training Institute du Collège Humber, fait preuve du même engagement que sa mère en matière de service communautaire. Ensemble, ils se portent également bénévoles pour assembler des trousses de provisions d’urgence destinées aux familles pour l’organisme de bienfaisance canadien Global Medic, qui se consacre à fournir une aide humanitaire aux personnes touchées par la pauvreté, les catastrophes ou les conflits à l’échelle locale et internationale. De plus, Michelle a récemment obtenu sa certification de l’équipe d’intervention rapide et se réjouit à l’idée d’apporter son aide à l’étranger, au besoin.

« J’essaie d’incarner à tout moment les valeurs de compassion et d’esprit communautaire de Medavie et de contribuer au bien-être de la population canadienne, de mon voisinage et de toute personne ayant besoin d’aide. Et j’encourage mes (deux) enfants à faire de même et à agir avec bienveillance en toutes circonstances. »

Elle place sa famille en tête de ses priorités et trouve une grande satisfaction à passer du temps avec ses enfants. Qu’il s’agisse d’assembler des boîtes de nourriture avec eux ou de les encourager lors d’événements sportifs (Ariana, sa fille de 28 ans, est une joueuse de soccer semi-professionnelle et pratique le culturisme en bikini). 

« Rien ne me rend plus heureuse que de les voir s’épanouir et devenir des personnes équilibrées ayant de belles valeurs. »

Elle rayonne de fierté lorsqu’elle montre des photos de son fils Niko, alors âgé de 9 ans, se tenant devant une ambulance décorée lors du défilé du père Noël dans leur ville. Il est entouré de ses amis qui arborent tous un grand sourire, tuques sur la tête, et de sa mère, portant fièrement son uniforme d’ambulancière. 

Cette photo, elle l’adore pour deux raisons; non seulement elle lui rappelle un précieux moment avec son fils, à l’époque où Niko était son « petit assistant », mais elle représente la boucle bouclée de leur parcours, rappelant le lien spécial qu’ils ont développé au fil des années en tant que bénévoles et premiers répondants au sein de leur collectivité. 

« Il a été exposé très tôt à l’aide offerte à autrui, aux soins communautaires et aux services d’urgence, et même si je l’espérais au plus profond de moi, je n’aurais pas pu prévoir qu’il poursuivrait une voie professionnelle semblable à la mienne. »

La compassion dont fait preuve Michelle remonte à son enfance. Ayant grandi au sein d’une famille à faible revenu, elle était l’aînée de trois enfants de parents très jeunes qui ont divorcé lorsqu’elle n’avait que 10 ans. Sa famille a vécu quelques années particulièrement difficiles durant lesquelles les Fêtes étaient dénuées des réjouissances habituelles – il n’y avait pas toujours de sapin à Noël, et parfois les cadeaux et aliments auxquels ils avaient accès leur étaient offerts par une église ou un organisme de bienfaisance local. Elle se rappelle avoir préparé des repas pour elle et sa famille en utilisant les seuls aliments dans le réfrigérateur, du ketchup et des tranches de pain.

Les choses ont atteint un point critique lorsque sa mère n’a plus été en mesure de payer l’hypothèque et qu’ils ont dû quitter leur maison. Ils se sont alors retrouvés sans domicile, et sa mère a dû confier la garde de ses enfants à leur père. À l’âge de 16 ans, Michelle est retournée vivre avec sa mère, qui avait posé des gestes concrets pour reprendre sa vie en main. Elle était passée de femme de ménage à responsable des ventes d’excursions et de voyages pour l’un des plus grands hôtels du centre-ville de Toronto. 

Le parcours professionnel de sa mère a servi de modèle à la réussite professionnelle et personnelle de Michelle. En réfléchissant à son approche de la vie et du travail, elle ajoute : « J’ai toujours été le genre de personne à réfléchir à ce qui s’en vient, à ce que je peux faire de plus et à comment je peux aider ou donner davantage. » Par exemple, dans le but de soutenir l’évolution de sa carrière, elle a obtenu son certificat de bilinguisme en suivant des cours du soir pendant cinq ans (elle n’avait pas étudié le français depuis sa 10e année), et ce, tout en élevant ses enfants et en travaillant parallèlement dans les domaines des TI et des soins paramédicaux – sans compter l’obtention de son titre de professionnelle en gestion de projet (PMP) et de sa certification Ceinture verte Lean Six Sigma.

Malheureusement, sa mère qui lui servait de modèle est décédée à l’âge de 68 ans, seulement quelques jours après que Michelle a reçu une offre d’emploi de la part de Medavie. 

« D’une certaine façon, j’ai l’impression qu’une force supérieure était à l’œuvre. J’ai perdu ma mère, et malgré la peine que je vivais, Medavie a été pour moi une lumière dans l’obscurité. »

Alors qu’elle vivait le deuil de sa mère, elle a trouvé du réconfort dans le soutien inattendu que lui ont offert ses collègues de Medavie. 

« Jour après jour, ils incarnent la culture de compassion de l’entreprise. La culture va bien au-delà des mots; pour moi, c’est un espace bienveillant. »

Cet automne, elle et son mari Sam (d’origine grecque), son amour de jeunesse, fêteront leur 30e anniversaire de mariage à Rome, et leur fils obtiendra son diplôme du programme de base de lutte contre les incendies de bâtiments du Collège Humber.

Elle s’est aussi fixé comme objectif de publier un livre racontant les expériences de son enfance, intitulé My Brother Mike - The Lion and the Lamb (Mon frère Mike – le lion et l’agneau). 

Une partie importante de sa vie est le rôle d’aidante principale qu’elle joue auprès de son frère Mike, atteint d’autisme, du syndrome de Prader-Willi et du syndrome de Klinefelter – une combinaison si rare qu’il a fait l’objet d’une étude médicale peu après son diagnostic.

N’étant pas le genre à se reposer, elle s’occupe également de ses animaux de compagnie bien-aimés : Zeus, un chihuahua poméranien de 12 ans et demi, et Willow, le fougueux teckel d’un an de sa fille. Les promenades sont une des choses qu’elle préfère dans sa routine quotidienne.  

« Je ne peux pas imaginer ma vie sans animaux. Quand je prendrai ma retraite, je compte faire du bénévolat auprès de refuges pour animaux. »

Lors d’un récent voyage en Grèce, Michelle s’est inscrite pour agir comme ange de vol auprès d’animaux abandonnés qui voyagent vers l’aéroport Pearson de Toronto. À leur arrivée, ils sont placés dans des foyers d’accueil aimants jusqu’à ce qu’un foyer définitif leur soit trouvé.

« Ce serait un de mes rêves de prendre part à un programme de sauvetage d’animaux quand je serai à la retraite. Il y a tellement de choses que j’aimerais faire, je n’aurai qu’à me dédoubler! »

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