Melissa Hardcastle entre dans la salle d’examen où son patient l’attend. Jerry s’est rendu à l’hôpital, car il se sent somnolent et étourdi. Melissa vérifie d’abord les signes vitaux du patient pour diagnostiquer son trouble de santé. Soudainement, la tension artérielle de Jerry est en chute libre. Ses voies respiratoires se resserrent, l’empêchant de respirer. Son pouls s’accélère et une éruption cutanée apparaît. Melissa peut déduire que son patient est en état de choc anaphylactique, une réaction allergique potentiellement mortelle, et qu’une injection d’épinéphrine doit lui être administrée immédiatement pour lui sauver la vie.
En moins d’une minute, les signes vitaux de Jerry sont de retour à la normale et son état se stabilise. Melissa, étudiante en deuxième année du programme de soins infirmiers auxiliaires, enlève alors son casque de réalité virtuelle et se tourne vers sa formatrice, Sarah Brown, pour recevoir son évaluation.
Jerry est le patient virtuel, ou « hologramme », d’une application d’apprentissage 3D immersive qui permet aux étudiants comme Melissa d’examiner et de traiter des représentations de patients fidèles à la réalité et de poser des diagnostics dans une salle de classe virtuelle reproduisant les conditions de la vie réelle. L’avenir ne se fait pas attendre à l’École de la santé et du mieux-être du New Brunswick Community College (NBCC).