En 2022, EHS a reçu 189 000 appels, soit une moyenne de 500 appels par jour. Environ 30 % de ces appels n’étaient pas urgents, c’est-à-dire qu’aucun soin médical n’était requis pendant le transport. Dans la même année, EHS a effectué le transfert de plus de 48 000 patients.
Les techniciens en transfert de patients s’occupent maintenant des transferts non urgents pour réduire la pression exercée sur le système d’ambulance et permettre aux autres travailleurs paramédicaux de se concentrer sur les urgences. Rob Dove, qui était shérif adjoint jusqu’à l’an dernier, fait partie de cette équipe.
Du transport de prisonniers au transport de patients
Quand nous lui avons demandé de nous parler de sa transition du transport de prisonniers au transport de patients, il a ricané. Pour nous donner un exemple, il nous a raconté l’histoire d’une patiente de 90 ans qui était si heureuse d’avoir obtenu son congé de l’hôpital qu’elle lui a soufflé des baisers lorsqu’il l’a déposée chez elle. Rien de tel ne lui était jamais arrivé quand il conduisait des prisonniers du palais de justice à la prison. « Les gens me faisaient d’autres signes, mais jamais de becs », blague-t-il.
Quand il a quitté ses fonctions de shérif adjoint l’année dernière, Rob n’était pas prêt à prendre sa retraite. Il n’a pas hésité à postuler quand il a appris qu’on était à la recherche de techniciens en transfert de patients. Il ne regrette rien. « Maintenant, j’aime aller travailler. Chaque journée est différente et me permet de rencontrer toutes sortes de personnes. »
L’après-midi tire à sa fin et, entre deux appels, Rob prend une pause avec sa collègue Diane au poste de Truro. Diane Turnbull, ancienne travailleuse paramédicale, est devenue technicienne en transfert de patients lorsqu’elle a eu 65 ans. « C’est une excellente option pour les personnes plus âgées », plaisante-t-elle. Avant de devenir première répondante, Diane était mère au foyer. Elle s’est jointe au service d’incendie de sa localité après avoir assisté, impuissante, à l’incendie qui a détruit la maison de ses voisins. Plus tard, quand elle a été témoin du décès de la victime d’un incendie, elle a ressenti le même sentiment d’impuissance. C’est à ce moment qu’elle a décidé de suivre la formation nécessaire pour devenir travailleuse paramédicale et pouvoir intervenir dans ce genre de situations.
Unités d’intervention paramédicale composées d’une seule personne
En plus des techniciens en transfert de patients comme Diane et Rob Dove, il existe des unités SPEAR qui permettent à un seul membre du personnel paramédical de répondre aux appels les moins urgents. Les équipes de deux travailleurs s’occupent des appels urgents.