Lorsque Janice Allain a quitté une carrière traditionnelle d’infirmière pour devenir infirmière à l’Unité d’autorisation spéciale (UAS) de Medavie, elle n’aurait jamais pu imaginer à quel point le cours de sa vie allait changer. « Comme je ne travaillais plus de nuit ni la fin de semaine, j’ai pu rejoindre le groupe du Running Room il y a 15 ans et j’ai fini par faire plus de 30 demi-marathons et trois marathons complets. Medavie a changé ma vie. »
Sa collègue Gabrielle est une fervente observatrice d’oiseaux. « Si vous me voyez me promener en regardant le ciel et les arbres, je suis à la recherche de différentes espèces d’oiseaux. Il y a quelques années, j’ai même planifié un voyage à Terre-Neuve pour aller voir les nombreux macareux. »
Faire une différence
« J’aime que ma carrière à Medavie me permette de continuer à aider les autres et j’ai le sentiment de faire une différence pour répondre aux besoins en matière de santé des clients d’IRCC », déclare Gabrielle.
Janice partage ce sentiment. « J’aide toujours quelqu’un, même si je ne suis pas au chevet des personnes malades. Les connaissances que j’ai acquises au fil des ans me sont très utiles chaque jour lorsque je dois évaluer une demande en fonction des renseignements médicaux fournis. »
Pour son rôle, Janice s’appuie sur une vaste expérience en soins infirmiers, notamment en gériatrie, à l’urgence, au Programme extra-mural (PEM) du Nouveau-Brunswick et en tant que travailleuse paramédicale à Ambulance Nouveau-Brunswick (ANB).**
Gabrielle a été infirmière en obstétrique pendant la majeure partie de sa carrière à l'hôpital avant de travailler brièvement en oncologie. Après quelques mois, elle est retournée dans son « département préféré », car « les mamans et leurs bébés lui manquaient trop ».
Retour aux études
La réalisation dont Janice est la plus fière est d’avoir fait ses études en soins infirmiers en tant qu’étudiante adulte lorsque ses jeunes enfants ont commencé l’école. « J’ai même dû retourner à l’école pendant un an et suivre des cours de 12e année comme condition préalable à l’entrée dans le programme de soins infirmiers. »
Cependant, c’est le fait qu’elle manquait des événements familiaux et des sorties sportives avec ses enfants qui l’a amenée à changer de carrière. « Après des années de travail de nuit et de fin de semaine, je sentais que j’avais besoin d’un meilleur équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle », explique Janice. « J’avais des amis qui travaillaient à Medavie qui m’ont encouragé à postuler, et je suis encore là presque 20 ans plus tard. »
Gabrielle a une histoire similaire. « Après avoir travaillé pendant 14 ans dans le milieu hospitalier traditionnel, je savais que j’avais besoin d’un changement. En raison de ma situation familiale, il devenait de plus en plus difficile pour moi de faire des quarts de nuit. Mon fils était jeune et mon mari était souvent amené à quitter la province plusieurs jours par semaine en raison de son travail. J’ai parlé avec une ancienne collègue qui travaillait comme infirmière de l’UAS à Medavie et qui adorait ça. J’ai décidé de postuler et 13 ans plus tard, je suis toujours là et j’aime toujours autant mon travail. Il offre un équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle que je ne pouvais pas obtenir en milieu hospitalier. »