M. Lord, qui est également président du conseil d’administration de la Fédération internationale des régimes de soins de santé, président du conseil d’administration de l’Association canadienne des compagnies d’assurance de personnes, ainsi que président de l’Association canadienne des Croix Bleue, s’est prononcé sur l’importance d’adopter une approche collaborative des soins de santé, axée sur le patient.
« C’est le patient qui doit être au premier plan, et non l’idéologie. »
Il a affirmé avoir observé au cours des deux dernières années une plus grande volonté de « faire les choses différemment » chez les parties prenantes du secteur de la santé, les médecins et les politiciens. Il a aussi fait mention de récents sondages qui indiquent que les deux tiers de la population canadienne se montrent ouverts à des services de santé qui seraient financés par le gouvernement et assurés par le secteur privé.
« La population canadienne est prête pour un changement. »
M. Lord a souligné l’importance de mettre en œuvre de nouvelles solutions et des changements graduels afin de réduire la pression exercée sur le système de soins de santé par différents enjeux, à savoir le vieillissement de la population, la pénurie de main-d’œuvre, l’augmentation des maladies chroniques et les obstacles à l’accès aux soins.
« Nous devrions viser le progrès plutôt que la perfection. »
Il a également précisé que le financement à lui seul ne suffira pas à régler les problèmes de notre système de santé et a fait remarquer qu’actuellement, environ un tiers des soins de santé au Canada sont financés par le gouvernement et prodigués par le secteur privé.