Cheyenne Cloutier

Plutôt que de se laisser abattre par la maladie mentale, Cheyenne Cloutier est déterminée à tirer profit de son expérience de vie pour améliorer sa collectivité. Dès son jeune âge, Cheyenne a dû faire face aux répercussions importantes que la maladie mentale peut avoir dans la vie d’une personne. N’ayant pas obtenu le soutien et les outils dont elle aurait eu besoin en grandissant, elle souhaite maintenant que personne n’ait à vivre ce qu’elle a vécu.

« Mes difficultés m’ont motivée à vouloir faire mieux, affirme Cheyenne. Je souhaite améliorer la vie des gens et être quelqu’un sur qui l’on peut compter. » Elle termine actuellement sa dernière année d’études au programme en travail social du Collège Durham. Puisqu’elle a été témoin des difficultés liées à la dépendance à l’alcool et aux drogues vécues par un proche, elle espère ensuite poursuivre ses études postsecondaires dans le domaine de la santé mentale et des dépendances.

Face à l’adversité, Cheyenne a toujours fait preuve de résilience et elle souhaite maintenant agir concrètement dans sa collectivité.

Dean Wesley

Lorsque Dean Wesley avait tout juste six ans, sa famille et lui ont été témoins du décès soudain de son père. À la suite de cet événement tragique, divers problèmes de santé mentale ont frappé la famille, notamment l’état de stress post-traumatique.

Dean, joueur de soccer de compétition depuis 15 ans, attribue sa résilience à sa pratique sportive. Dans le milieu sportif, il a trouvé le soutien des pairs, l’optimisme, le respect et la confiance dont il avait besoin pour réussir. Hors du terrain, Dean agit à titre d’entraîneur bénévole pour les Jeux olympiques spéciaux et est également représentant jeunesse au sein du conseil d’administration de The Flying Project, une activité récréative adaptée pour les personnes handicapées. Grâce à son bénévolat, Dean est en mesure de combiner sa passion pour les sports à sa volonté d’aider sa collectivité.

Pour Dean, « il est évident que l’activité physique peut aider à lutter contre les problèmes de santé mentale. » En septembre dernier, il a commencé ses études au baccalauréat en kinésiologie, loisir et sport à l’Université du Nouveau-Brunswick. Dean souhaite un jour pouvoir mettre en pratique sa formation pour créer de nouveaux programmes communautaires, puisqu’il est convaincu que « les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale ont besoin de tisser des liens et de se sentir soutenues et guidées pour ne pas avoir à faire face à leurs difficultés seules. »