Pour souligner la Journée internationale des femmes, le 8 mars 2021, et tout au long du mois de mars, nous honorerons le travail des femmes qui soutiennent la mission de Medavie d’améliorer le bien-être des Canadiens.

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Marie-Hélène Dugal, Gestionnaire du porte-feuille de produits, Solutions de gestion de l’assurance médicaments

Qu’est-ce qui, selon vous, a contribué à votre succès comme gestionnaire?

La curiosité avant tout! J’ai commencé à travailler à Croix Bleue Medavie lorsque j’étais étudiante. Même si au départ je ne pensais pas du tout faire carrière en assurances, j’étais toujours intéressée à en apprendre davantage sur ce qui se cachait sous mes tâches quotidiennes : à quoi sert ce médicament si coûteux qu’un assuré réclame? Pourquoi notre système réagit de telle façon avec certains paramètres? De fil en aiguille, j’ai pu occuper différents postes où ma curiosité a été assouvie. Les soins de santé, et particulièrement les médicaments, sont des domaines où les avancées technologiques et scientifiques abondent et qui m’ont toujours passionnée.

J’ai aussi eu la chance d’être dirigée par des gestionnaires qui m’ont fait une place pour me développer. Qui plus est, ces leaders étaient majoritairement des femmes! Mon parcours étant atypique, notamment parce que je n’ai pas de diplôme universitaire, le fait d’avoir eu des gestionnaires et mentors visionnaires qui ont vu mon potentiel et m’ont encouragée dans cette voie a été inestimable. Par la même occasion, elles ont dû composer avec le fait que je pose beaucoup de questions et que je n’hésite pas à remettre en question le statut quo lorsque je constate qu’il y a place à amélioration.

Selon vous, comment votre rôle vous aide-t-il à améliorer les soins de santé?

En assurance médicaments, nous essayons de maximiser la valeur des montants investis dans les régimes d’assurance collective par les employeurs (et les employés aussi puisqu’ils contribuent souvent aux primes) pour donner un accès maximal aux meilleurs soins. L’écosystème de la prescription de médicament est complexe, et touche à la fois à des enjeux de santé et commerciaux. Voilà une réalité avec laquelle il faut composer. Dans mon rôle, je veille à ce que les produits que nous offrons aux clients tendent toujours vers cet équilibre et répondent bien à leurs besoins, continuent de demeurer pertinents pour eux et évoluent avec les avancées scientifiques et technologiques, tout en demeurant viables à long terme au niveau des coûts. Les régimes d’assurance collective privés couvrent davantage de médicaments que les régimes publics, et ces options additionnelles, élaborées avec la main d’œuvre d’aujourd’hui en tête, contribuent au choc des idées et à faire avancer les meilleures pratiques.

Que préférez-vous de votre rôle?

On ne s’ennuie jamais quand on parle de médicaments! C’est un domaine où les avancées de la science se traduisent par des résultats très concrets, et pour moi c’est vraiment stimulant d’apprendre de nouvelles choses, selon ce qui forme l’actualité dans le domaine pharmaceutique. J’adore aussi travailler avec les clients et d’avoir la chance de porter nos valeurs et notre mission pour représenter l’entreprise dans diverses tribunes.

Comment arrivez-vous à concilier le travail et la vie personnelle? Quel est votre meilleur conseil pour prendre soin de soi?

Pour moi, c’est normal que les deux ne soient pas parfaitement étanches, et que notre vie personnelle et professionnelle se nourrissent l’une de l’autre. Par exemple, mes passe-temps prennent souvent la forme de projets qui me servent par la suite dans mes projets au travail. Et plusieurs fois par année, ça fait un bien fou de décrocher complètement. Alors que les voyages étaient l’occasion parfaite pour faire une coupure avec le quotidien, maintenant, des petits projets créatifs à la maison aident à apporter de la douceur à nos journées et à prendre soin de nos proches.

Quels obstacles les femmes doivent-elles encore surmonter pour faire progresser leur carrière?

Les préjugés et biais affectent souvent davantage les femmes, et encore plus ceux qui touchent à l’apparence physique. Plusieurs de ces biais sont souvent internalisés. Ainsi, la première étape en tant que femme est de commencer par s’affranchir de cette préoccupation constante… Plus facile à dire qu’à faire!

« Dans mon rôle, je veille à ce que les produits que nous offrons aux clients tendent toujours vers cet équilibre et répondent bien à leurs besoins, continuent de demeurer pertinents pour eux et évoluent avec les avancées scientifiques et technologiques, tout en demeurant viables à long terme au niveau des coûts. Les régimes d’assurance collective privés couvrent davantage de médicaments que les régimes publics, et ces options additionnelles, élaborées avec la main d’œuvre d’aujourd’hui en tête, contribuent au choc des idées et à faire avancer les meilleures pratiques. »

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes femmes qui souhaitent faire progresser leur carrière?

Faites-vous confiance. Souvent, en tant que femme, on sent le besoin de justifier notre légitimité à participer aux discussions et à prendre notre place, selon toutes sortes de critères. Si votre voix intérieure vous dit d’insister, écoutez-la et faites-vous entendre – levez la main! Écoutez aussi ce que les autres ont à dire et soyez toujours ouvertes à changer d’idée, personne n’a la science infuse.

Dans quelle direction les soins de santé se dirigent-ils?

Plusieurs défis nous attendent : intégration de la technologie, vieillissement de la population, avancées et découvertes scientifiques, complexification des enjeux. Je crois que plus de gens s’intéressent à ces questions, et plus il y a de la place pour le choc des idées, meilleures seront les solutions et orientations que prendront les différents milieux qui touchent à ce domaine.

Quel est le plus grand changement que vous aimeriez observer dans le réseau de la santé?

Tenir compte des biais, de la diversité et des discriminations. Les règles entourant les meilleures pratiques à suivre pour les soins de santé sont généralement tirées de grandes études cliniques réunissant des milliers de participants. Or, nous savons maintenant qu’il existe souvent des biais quant au choix de ces participants, et que l’application de ces pratiques dans la « vraie vie » n’est pas optimisée pour tous les groupes. De plus, il existe aussi de nombreux « angles morts » individuels et collectifs – je pense entre autres aux discriminations raciales et culturelles, celles liées à la diversité de genres et d’orientations sexuelles, à la grossophobie – qui influencent aussi les soins de santé. La première étape consiste à s’informer et à s’y sensibiliser pour mieux reconnaître comment ces « angles morts » influencent nos actions et nos décisions.

Que faites-vous pour rester au meilleur de vos capacités?

La variété et l’apprentissage me motivent énormément, donc j’utilise ça pour me pousser toujours plus loin, via des lectures, balados, techniques d’organisation, etc. Aussi, on ne dira jamais assez à quel point il faut prendre soins de sa santé mentale. Pour ma part, la psychothérapie joue un rôle très précieux non seulement lorsqu’on traverse une période difficile, mais aussi pour apprendre à mieux se connaître, maximiser son potentiel et voir les choses d’un point de vue différent.

Quelles qualités faut-il pour réussir?

Optimisme.

Curiosité.

Ne jamais être satisfait du statut quo.

Savoir où concentrer ses énergies.

Pourriez-vous nous dire un fait cocasse à votre sujet?

J’adore la danse! Je co-dirige et chorégraphie d’ailleurs pour mon propre groupe!


Notre mission est d’améliorer le bien-être de la population canadienne.

Medavie est une entreprise offrant des services de santé qui chapeaute Croix Bleue Medavie et Services de santé Medavie. Ensemble, nous travaillons à améliorer la santé des canadiens et à leur fournir un meilleur accès aux soins.