Pouvez-vous décrire votre rôle au sein de Medavie?

En tant que conseillère en gestion de l’invalidité, mon rôle est d’évaluer les demandes de prestations d’invalidité selon les renseignements médicaux indiqués. Mon principal objectif est d’aider les gens à réussir un retour au travail en santé. Pour m’aider à y arriver, Medavie me fournit un large éventail d’outils qui me permettent de prodiguer à nos demandeurs le soutien financier et les traitements dont ils ont besoin.

Quel est l’aspect le plus gratifiant de votre poste?

Rien ne bat les remerciements bien sentis d’un demandeur que j’ai aidé à remettre sur pieds.

Quelle femme vous a servi de modèle pour vous inspirer dans vos réalisations?

Ma mère, sans hésitation. Elle est arrivée au Canada à l’âge de 19 ans. Elle a travaillé d’arrache-pied, a fait des études et a monté les échelons jusqu’à devenir gestionnaire. Elle m’a toujours dit que je peux faire tout ce que je veux, si j’y mets les efforts nécessaires.

Quelles qualités faut-il pour réussir?

La détermination. Mais aussi une grande confiance en soi et de la discipline. Les gens pensent souvent qu’il leur manque de motivation, mais c’est réellement la discipline qui nous pousse à avancer même quand la motivation n’est pas au rendez-vous.

Quel conseil de carrière donneriez-vous aux jeunes femmes?

Postulez! Ne laissez pas ce que les autres pensent de vous influencer votre motivation à atteindre vos objectifs. Et si vous n’obtenez pas le poste, vous avez probablement laissé une excellente impression. Si ce n’est pas une victoire, c’est une leçon. Il ne faut jamais abandonner!

Comment arrivez-vous à concilier le travail et la vie personnelle?

Je m’assure de toujours prévoir un bloc de temps pour les loisirs durant la semaine. Si ce bloc est ajouté à mon horaire, c’est plus difficile de trouver des excuses pour ne pas en profiter.

En 2022, le thème international de la JIF est « faire tomber les préjugés ». Avez-vous vécu des préjugés au cours de votre carrière?

J’ai malheureusement vécu des préjugés avant d’arriver à Medavie. Un client ne voulait pas parler à une femme. Heureusement, mon gestionnaire de l’époque lui avait expliqué que personne d’autre n’avait les compétences nécessaires et que le client devrait parler avec moi ou il devrait trouver un autre bureau pour évaluer sa demande.