Elle nous raconte son histoire dans le cadre de notre mois de célébrations entourant la Journée internationale des femmes, pendant lequel nous rendons hommage aux femmes qui nous inspirent à Medavie.

Melanie est un bel exemple des nombreuses personnes qui mettent en pratique nos valeurs de compassion, de responsabilité, d’adaptabilité, d’innovation et d’esprit communautaire et concrétisent notre mission visant à améliorer le bien-être de la population canadienne. Nous sommes fiers de la compter parmi nous!

Pouvez-vous décrire votre rôle au sein de Medavie?

Au sein de notre secteur de l’Accès numérique direct, je dirige la création de nouvelles solutions de santé numériques visant à diversifier et à étendre la présence pancanadienne de Medavie. En adoptant une approche fondée sur les preuves et centrée sur l’individu, j’explore de nombreux concepts, j’évalue le contexte concurrentiel afin de concevoir une offre distincte et je participe à la mise en œuvre d’une stratégie de santé numérique par l’entremise de partenariats, tout cela dans le but d’améliorer la santé et le mieux-être de la population canadienne.

Quel est l’aspect le plus gratifiant de votre poste?

J’ai un grand intérêt pour les innovations en soins de santé numériques et l’utilisation des technologies pour promouvoir de meilleurs soins de santé et une meilleure qualité de vie. L’aspect le plus gratifiant de mon poste, c’est de collaborer avec les utilisateurs finaux et de constater la valeur des produits et des services que je peux intégrer à leur expérience de soins de santé. Alors que de plus en plus de gens adoptent la santé numérique dans leur parcours de soins, le besoin et la demande pour des solutions novatrices augmentent et c’est pourquoi il est très valorisant de concevoir des stratégies utiles et efficaces.

Quelles sont les réalisations qui vous rendent la plus fière, en tant que femme?

Je suis fière d’être une ingénieure et une mère. Le fait d’avoir été en mesure de faire progresser ma carrière tout en bâtissant ma famille est une réussite de taille; d’un côté, j’étais reconnue comme une spécialiste des normes d’interopérabilité des appareils médicaux par ma communauté professionnelle et de l’autre, j’étais « maman » pour mes enfants. Ce sont deux rôles très différents que je suis fière de jouer.

Quels sont les modèles qui ont influencé vos réussites?

J’ai suivi l’exemple de plusieurs meneuses qui ont repoussé les limites à leur façon. Ma mère et ma grand-mère m’ont inspirée par l’amour et les soins qu’elles ont apportés à ma famille et je perpétue la tradition d’exprimer mon affection par la cuisine. De plus, j’ai eu la chance de travailler avec une gestionnaire qui a toujours démontré une grande confiance en son approche, produit d’excellents résultats et démontré son respect envers toutes les personnes qui l’entourent. J’aspire à un style de gestion semblable.

Quelles qualités faut-il pour réussir?

La volonté d’apprendre et d’écouter attentivement les autres en gardant l’esprit ouvert. Mon apprentissage ne se termine jamais, car j’apprends de mes interactions avec des personnes qui ont leurs propres expériences et connaissances, j’explore, j’étudie et je tire des leçons de mes succès et surtout de mes échecs. J’applique ensuite ces apprentissages au moment de relever mes prochains défis.

Quel conseil de carrière donneriez-vous aux jeunes femmes?

Soyez authentique en étant réellement vous-même, connaissez vos limites et dépassez-les en établissant des objectifs, mettez-vous au défi d’en faire plus et ne craignez pas de saisir les occasions qui se présentent.

Medavie a comme mission d’améliorer le bien-être de la population canadienne. Et vous, comment améliorez-vous votre bien-être?

En communiquant avec ma famille et mes amis le plus souvent possible. Les personnes qui m’entourent me gardent ancrée et je peux toujours compter sur leur soutien.

Auriez-vous un conseil à donner pour améliorer chacun des quatre piliers du bien-être?

• Physique : Faites du sport, trouvez des occasions de vous lever et de bouger.
• Mental : Consacrez quelques minutes à votre bien-être chaque jour. Pour ma part, je prends quelques respirations profondes le matin avant de commencer ma journée et le soir avant de me coucher.
• Social : Gardez contact avec vos amis.
• Financier : Programmez des transferts automatiques et réévaluez-les périodiquement. Cette façon de faire a été essentielle pour m’aider à structurer mes finances personnelles.

Comment arrivez-vous à concilier le travail et la vie personnelle?

Je planifie mes heures de travail afin d’atteindre un équilibre entre ma vie personnelle et professionnelle. La période la plus mouvementée à la maison est entre le retour de l’école et le souper et c’est important pour moi d’être présente pour ma famille dans ces moments. Une fois les enfants couchés, je suis disposée à reprendre mon travail en soirée lorsqu’il y a moins de distractions.

Quelles ont été les répercussions de la pandémie sur cette conciliation?

Comme je n’ai plus à me déplacer pour aller au bureau depuis la pandémie, j’ai dû trouver des moyens créatifs de quitter mon poste de travail à la maison pour me changer les idées. Sinon, ma famille s’est toujours fait un point d’honneur de sortir de la maison en soirée pour profiter d’une promenade dans le voisinage.

En 2022, le thème international de la JIF est « faire tomber les préjugés ». Avez-vous vécu des préjugés au cours de votre carrière?

J’ai été très chanceuse de ne faire l’objet d’aucun préjugé au cours de ma carrière. Mes collègues ont souvent été des hommes plus âgés que moi qui m’ont toujours respectée en tant que gestionnaire, peu importe mon âge, mon sexe ou ma race. Cependant, dans le domaine des technologies et de l’ingénierie, il m’est malheureusement trop souvent arrivé d’être la seule femme dans la pièce et, même si les autres n’ont jamais exprimé de préjugés, je me suis parfois sentie anxieuse et j’ai douté de mes choix vestimentaires, de mon maquillage et même parfois du ton de voix que j’adoptais.

Quelles sont les mesures les plus importantes que nous pouvons prendre, individuellement ou collectivement, pour améliorer la vie des femmes?

Nous devons bâtir une culture et un milieu où tous les membres de l’équipe sont à l’aise d’avoir des conversations ouvertes, honnêtes et respectueuses sur le sexisme. Je suis consciente et j’admets qu’il y a un certain malaise à s’exprimer sur ce sujet, mais s’il n’y a aucune communication, les préjugés continueront d’être entretenus en silence et ignorés. Par ailleurs, nos collègues masculins peuvent agir en tant qu’alliés de leurs consœurs féminines en célébrant et en soutenant publiquement leurs réussites. Ce sont des mesures simples que nous pouvons prendre pour améliorer la vie de tout le monde.

Pourriez-vous nous dire un fait cocasse à votre sujet?

J’ai commencé à faire mon propre pain au début de la pandémie et depuis je prépare au moins une fois par semaine un pain au levain, une focaccia, des gâteaux, des miches de pain ou des biscuits pour veiller au bonheur de mon levain (et de ma famille)! Je songe même à lancer une petite entreprise de boulangerie dans mon temps libre et je suis toujours à la recherche de volontaires pour tester mes recettes.